Les modes de transports
En cette journée, j'aurais voulu vous parler de quelque chose qui m'a vraiment marqué ici au Maroc, ce sont les moyens de transport. Je ne sais pas si ça peut vraiment vous intéresser, mais je trouve que c'est tellement un vrai bordel que j'ai trouvé que ça vallait la peine d'aborder ce sujet.
D'abord, petit résumé des différentes façon de se déplacer. Jusque là, rien de vraiment étonnant: il y a la marche, le vélo, la moto, la voiture, le taxi, le bus, l'avion. Ce que j'aurais voulu faire, c'est vous donner quelques rudiments du fonctionnement de ces différents moyen pour que vous sachiez vous déplacer facilement le jour où vous viendrez visiter le pays.
La marche. Facile, elle consiste à mettre un pied devant l'autre et de recommencer (gauche, gauche, gauche, droite, gauche, pour ceux qui connaissent la chanson). Ce qui est plus compliqué, c'est de marcher et d'arriver à destination en entier. Lorsque vous venez au Maroc, vous pouvez oublier l'idée du piéton est plus important que la voiture ainsi que le concept du feu pour piétons.Ce sont deux choses inexistantes ici. Ainsi, si vous avez ces deux concepts en tête, vous pourrez essayer de vous faufiler entre les voitures et courir avant que celles-ci ne redémarrent lorsqu'elles étaient arrêtées au carrefour. Aussi, si vous êtes une fille, n'oubliez pas que lors de votre trajet, vous risquez de vous faire aborder un certain nombre de fois soit par des klaxonnements, ou par des jeunes hommes (pas) très poli, et cela surtout le soir (croyez-en mon expérience). Dans ce cas, une seule solution: nier et continuer votre chemin comme si de rien n'était.
Bien, venons-en au vélo. Ici, même concept, la voiture est plus importante que vous. N'ayant pas plus d'expérience dans ce mode de transport, je ne pourrai pas plus en parler!
Nous pouvons donc passer à la voiture. Le sujet mériterait à lui tout seul un chapitre entier et je pense qu'il serait rentable d'écrire un mode d'emploi pour survivre sans avoir d'accidents ici. Pour résumer, il faut avancer sans se soucier de l'existence des piétons et claxonner avant que le feu ne soit vert histoire de prévenir les premiers qu'il est temps de se réveiller. Quand il fait nuit et qu'il n'y a personne sur la route, les feux n'ont bien sûr plus d'utilité. Ce qui est curieux aussi, c'est que malgré la grande pagaille qu'il y a sur la route, il y a quand même (en ville) un policier à chaque carrefour pour surveiller tout ça. Mais ça ne change pas grand chose qu'il soit là ou pas!
Et finalement, il y a le train. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le Maroc est assez bien fourni en trains. Les gares et les trains sont parfois bien plus modernes que chez nous, et l'accueil beaucoup plus "personnalisé" (lorsque j'ai du faire le trajet Rabat-Casablanca, je crois qu'on m'a bien dit au moins 4 fois qu'il y avait une correspondance à Ain Sebaa). Je pense que nous pourrions vraiment prendre exemple. Leur site internet vient d'être renové et il est facile de trouver des informations sur les horaires et les prix. Malgré tout (mais ça doit être dans la mentalité), ce qui me dérange quand je prends le train au Maroc, c'est la quasi absence d'indication quant au nom de la gare dans laquelle le train entre. Il y a un panneau à l'entrée et la sortie du quai, mais c'est tout. Donc, n'hésitez pas à demander aux autres voyageurs qui savent beaucoup mieux que vous le nom des arrêts. J'en ai fait les frais en prenant le train pour la première fois au Maroc, et je ne recommencerai plus!